S'informer - F.A.Q

Retrouvez ci-dessous la foire aux questions
La fédération soigne-t-elle les animaux ?

Non, pas directement. La Fédération regroupe des centres de revalidation, qui, eux, soignent les animaux. Mais la Fédération n’a pas de locaux ni de soigneurs pour soigner directement des animaux en détresse.

Les particuliers peuvent-ils garder des animaux sauvages chez eux ?

Non. Il est strictement interdit à un particulier de garder des animaux sauvages, protégés ou non, sans autorisation, à son domicile, et ce quel que soit le motif.
Seuls les animaux malades, blessés, affaiblis ou saisis, peuvent être détenus par les CREAVES agréés par le Service public de Wallonie et uniquement en vue de soins et remise en liberté ( AGW du 16 octobre 1997, Arrêté du Gouvernement wallon relatif à l’agrément et aux subventions des centres de revalidation des espèces animales vivant naturellement à l’état sauvage, consultable
ici).

J’ai trouvé un oiseau juvénile dans mon jardin, il s’est habitué à moi, puis-je le garder ?

Garder un animal sauvage sans autorisation est interdit par la loi.
( Loi sur la conservation de la nature de 1973 consultable
ici).

De plus, l’objectif reste toujours le relâcher.
À domicile, le stress lié à la captivité et des conditions d’accueil inadéquates entraînent souvent la mort de l’animal ou des séquelles irréversibles, parfois en peu de temps.

Le retenir pour notre plaisir, au détriment de sa survie et de son bien-être, est à la fois immoral et illégal.

Quels genres d’animaux sont soignés ?

Les centres de revalidation prennent en charge uniquement les animaux sauvages des espèces vivant en Belgique.
Il y a des centres qui accueillent toutes les espèces, d’autres un groupe d’espèces (rapaces et petits animaux …) et d’autres spécialisés sur une espèce (hérisson, chauves-souris, …).

Chaque centre a des locaux adaptés aux espèces reçues.
A l’échelle de la Fédération, l’ensemble des espèces de la faune sauvage indigène est pris en charge ( oiseaux, mammifères, amphibiens, …).
Une grande majorité de ces animaux appartiennent à des espèces protégées.

Environ 60% des animaux soignés auront la chance de retrouver la nature. Les autres arrivent dans un état trop grave et il faut abréger leurs souffrances ou ils ne survivent pas malgré les soins.

Un animal qui quitte un centre de sauvegarde doit être totalement remis pour être entièrement capable de pourvoir à sa survie (se déplacer, se nourrir, …) et de se reproduire dans le milieu naturel.

Garder des animaux en captivité est-il la solution pour les protéger des dangers de la nature ?

Non. Il est vrai que la nature comporte de nombreux dangers. Pourtant, enfermer les animaux dans des espaces artificiels censés reproduire la vie sauvage reviendrait à créer une sorte de décor pour humains, et non un véritable écosystème. Ce type d’approche n’a rien d’écologique, ni d’éthique, et ne respecte pas la législation en vigueur.

Les animaux sauvages jouent un rôle essentiel dans l’équilibre naturel : ils participent aux échanges génétiques, aux chaînes alimentaires et à d’innombrables interactions écologiques. Les maintenir en captivité, même avec de bonnes intentions, est contraire à leur nature et strictement encadré par la loi. Les rares exceptions concernent des programmes scientifiques précis, réalisés sous autorisation.

Il n’est donc pas possible de « mettre à l’abri » des animaux pour les protéger de la chasse, des chats ou de la circulation. Ce n’est pas aux animaux d’adapter leur mode de vie à nos erreurs, mais bien à nous de modifier nos comportements et nos réglementations pour leur permettre de vivre libres et en sécurité dans leur milieu naturel.

Puis-je récupérer un animal sauvage après l’avoir emmené dans un creaves ?

Non. Trouver un animal sauvage blessé ne fait pas de vous son propriétaire. En droit, un animal sauvage n’appartient à personne.
Le fait de l’emmener au CREAVES ne donne aucun droit de propriété sur l’animal. Pour certaines espèces, l’animal peut être rendu au découvreur si le CREAVES estime que c’est dans l’intérêt de l’espèce et de l’animal.

L’objectif reste toujours le même : permettre à l’animal de retrouver la liberté, dans la nature, dès qu’il est rétabli.

Le CREAVES peut-il venir chercher un animal blessé chez moi ?

En principe, non. Les centres de revalidation (CREAVES) ne sont pas responsables des animaux en détresse dans la nature : leur mission consiste à soigner les animaux sauvages blessés, malades ou orphelins, puis à les relâcher gratuitement une fois rétablis.

La faune sauvage appartient à tout le monde, et à personne à la fois : c’est un bien commun dont chaque citoyen partage la responsabilité. Si vous découvrez un animal blessé, il vous revient donc d’assurer qu’il soit confié à un centre compétent, en le transportant vous-même ou en trouvant une solution pour le faire.

La plupart des centres ne disposent pas d’ambulance ni de personnel de ramassage, ou alors seulement pour des interventions particulières (animaux dangereux ou grands animaux par exemple). Selon la région, il peut vous être proposé de déposer l’animal dans un point relais ou de le confier à un bénévole taxi qui assurera le trajet jusqu’au centre.

Si vous êtes dans l’incapacité totale de vous déplacer, essayez de contacter un proche, un voisin ou une connaissance pour vous aider. Le CREAVES que vous aurez appelé vous indiquera la marche à suivre pour garantir la sécurité de l’animal et la vôtre.

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